Voici un petit résumé de notre week-end.
Nous sommes partis samedi vers 14h.
Voyage en première classe (BMW et Audi) avec 2 chauffeurs de talent, que dis-je 2 pilotes d’exception.
Pour infos la remorque chargée de 7 vélos ne bouge absolument pas, même à 150 km/h.
Durée du voyage 2h30, en avance sur l’horaire prévue.
Petite remarque des passagers arrière, il manquait les hôtesses, à voir pour la prochaine fois.
La reconnaissance vocale sur l’Audi est à revoir, elle ne connaît pas le son « bière » !!!
Arrivée à Lopérec lieu de notre hébergement.
Cette année nous sommes passés dans la classe supérieure, nous avons pris une étoile supplémentaire.
Le lycée Agricole Le Livinot était parfait pour le couchage.
Ancienne bâtisse rénovée, chambre double avec douche.
On laisse la remorque sur place, accrochée à un poteau avec 3-4-5-6 antivols, on n’est jamais trop prudent.
Départ pour Huelgoat.
Retrait des plaques de cadre, passage au stand « pression », pas des pneus, mais de la bière.
Petite visite des stands, beau matériel, mais les prix restent élevés.
19H, il est temps d’attaquer le repas traditionnel breton.
A peine installés à table, le pain est dévoré par les 7 affamés de LSVC !!!
Petite salade de pattes, mais sans pain il n’y en a plus.
A si sur la table d’à coté, hé hop ni vu ni connu c’est pour nous.
Jambon à l’os avec semoule et ratatouille, c’est un régal.
Il y en a pour tout le monde, même pour le huitième du club.
Mais on est que 7, un petit malin a présenté une assiette supplémentaire.
Tout sera mangé, il faut prendre des forces pour le lendemain.
Le tout arrosé par une bouteille de rouge.
On notera que 2 gars ont résisté à la tentation et n’y ont pas touché.
Le dessert, le fameux far breton, il tombe sur l’estomac, comme un couvercle sur un seau, la boite est pleine on peut refermer.
Nous n’attendrons pas le début du Fetz Noz, il faut renter au bercail demain on se lève tôt.
Retour au Lycée, répartition des chambrées, 2 par chambre, le vieux couple Jérôme et Christian, La bleusaille Patrice Cyril et Michel Frédéric, Jacques l’insomniaque fera chambre seul.
Avant de se coucher, on sirote une bouteille de champagne, hé oui c’est les 50 ans de Michel.
Un petit cadeau offert par la troupe. On a senti un peu d’émotion quand il l’a déballé, un cardio, à son age c’est de circonstance, il ne faut pas monter dans les tours.
Il est 22h tout le monde au lit.
22h30 les voisins terminent leurs bières et se couche, on peut dormir.
Apparemment pas tous, Jacques tourne, vire dans le lit, il n’arrive pas à dormir, il a oublié son doudou.
Un petit comprimé et le sommeil l’emportera.
Michel apprend la notice du cardio par cœur, il faudra l’utiliser le lendemain.
Dans la chambre du vieux couple, pépère se couche le premier, il ne veut jamais se relever pour éteindre la lumière.
Chez la bleusaille pas facile de trouver le sommeille, des inquiétudes pour le lendemain.
5h30 tout le monde debout, il faut être à 6h15 au petit déjeuner.
Une petite douche pour se réveiller, on enfile les belles tenues, ils sont beaux les gars de LSVC.
On remplit les poches à eau, découpe le saucisson, les sacs sont prêts.
Le petit déjeuner ne nous laissera pas de souvenir impérissable.
Le thé froid pas très bon.
Tout le monde dans les voitures, ha non il en manque un.
Où est-il ? Parti faire le petit caca du matin.
Bonne idée, j’y vais aussi, hé hop 2 autres sortent de la voiture.
Pressez-vous l’heure tourne.
Nous arrivons sur le parking (champ du paysan).
Le brouillard c’est installé on le gardera toute la matinée.
Préparation des vélos, recherche des pédales, celles qu’on monte sur les vélos.
Petite vérification de la pression des pneus, fixation des plaques de cadre, en avant pour la ligne de départ.
Petite photo réglementaire sur la ligne de départ.
On sent les gars nerveux, ils veulent en découdre avec les km.
Dernière recommandation à Jacques, bois beaucoup d’eau pour ne pas avoir de crampe. Il prendra le circuit des 70 km, probablement avec un peu de déception de ne pas être avec le groupe des 100km.
Mais il est parfois sage de rester modeste pour éviter la galère.
Courageux de partir seul à l’aventure alors qu’il débute tout juste le VTT.
7h50, c’est parti.
Pas facile de décrire tout le parcours, les photos seront plus parlantes.
Cette année le dénivelé est plus important et le circuit plus long. Une option permet de faire 120 km avec 2900m de dénivelé +.
On n’est pas des tapettes, on prendra l’option.
Le brouillard disparaît en fin de matinée pour laisser place à un soleil radieux.
La température monte, mais nous aussi. Michel roule à l’économie.
Gestion parfaite de l’effort, un petit regard sur le compte tour, tout va bien.
Le terrain est sec, beaucoup de poussière.
On trouvera quand même de la boue, surtout sur la fin du parcours. Il y des coins en Bretagne où l’eau ne disparaît jamais.
La fatigue s’installe, les heures défilent.
16h30, il reste encore 35 km. A la moyenne où l’on tourne, il va falloir s’équiper des frontales.
Nous devons donc nous résoudre à prendre un raccourcit par la route.
Une petite crevaison pour Christian, malgré les petites révisions lors de la préparation il ne sait toujours pas gonfler sa roue.
Michel a pris une fléchette, il ne s’arrête pas, on mettra ¾ d’heure à le rattraper.
Dernier ravitaillement, avec des clowns pour nous accueillir, un petit bonbon est même offert.
Les ravitaillements étaient parfaits, 6 au total avec alternance sucré salé (andouille saucisson lard chips olive pâté crudité etc…)
Huelgoat est en vue, les jambes sont lourdes, mais le bonheur est là d’être arrivé au bout sans encombre, mais bien fatigué.
Il est aux environs de 18h15, on retrouve Jacques qui est arrivé vers 15h heureux lui aussi d’avoir participé à cette aventure comme 5500 autres Vététistes.
Temps de parcours 10h20 temps de pédalage sur le vélo 8h50
Distance parcourue entre 114 et 120 km selon les compteurs nous retiendrons 117km soit quasiment la totalité du parcours.
Une petite bière pour le réconfort, le sandwich et vite le lavage du vélo et rinçage au jet d’eau des bonhommes.
Arrivée aux Sorinières à 22h30 en ayant suivit à la radio le match de rugby des bleus.
Je pense que nous garderons tous un super souvenir de cette journée.
Et vivement l’année prochaine.