Patou, après plusieurs semaines d’absence sous un prétexte
quelconque était de retour dimanche matin.
On aurait pu penser qu’il avait mis à profit tout ce temps
pour travailler son sujet.
Que dire…
Départ du club 8h67, retour 11h72. Au niveau de l’horaire
très bien. Il faut bien un point positif sinon que va-t-on retenir de ce
dimanche matin.
Ce fut une suite d’erreur, de
chemins rencontrés au hasard de chemins pris par hasard, de à droite heu non
désolé c’était à gauche, « ha ! On débouche là ! »,
« On va tourner à droite, vous voyez un chemin sur la droite ? »,
« Faut prendre ce chemin là, on va arrivé sur un pont » (personne n’a
vu le chemin mais nous avons tous roulé
dans un champ qui vu l’eau montante au fur et à mesure de notre avancement,
laissait à penser que les rives du lac
de Granlieu n’était plus très loin). Nous avons trouvé le pont… Quelques
kilomètres plus tard...
Nous avons eu droit à des
indications frôlant le n’importe quoi : « A gauche, à gauche ! A
droite… à droite !!! (jusque-là…), En haut… en bas !!! » Ce
matin là…
S’il n’y avait eu que les
indications du circuit la sortie aurait été supportable, la Dream Team
à une
âme d’aventurier et les bon sherpas coûtent chers. Mais cette mauvaise fois…
« A pont St Martin il ne pleut
jamais, vous pouvez le constater ». Il a tellement plu qu’il n’y avait
plus d’eau dans le ciel, tout était sur le sol. Il ne nous fallait pas des
pédales mais des rames pour avancer. A noter pour les raideurs que partir avec
Patou comme guide c’est partir pour un stage canoë gratos.
« Tu as vu Thierry ?
(j’ai mis une majuscule à mon prénom parce-que je le vaux bien !!!!
) Un
avion ! Tu vois c’est gros un avion, pas comme aux Sorinières, où on les
voit tout petit. Voilà ! On y était : la rivalité des clochers était
de retour !!! J’ai préféré me taire (la Dream Team
tel le roseau de la
fable de Esope sait plier pour ne pas rompre. On peut être Vététiste et avoir
un peut de culture… C’est le cas de la Dream Team
). Toutefois, je tiens à
préciser une ou deux petites choses. Chez Patou
(je mets une majuscule à son
prénom par habitude
), les avions roulent sur une route très large, soit… Ils
font du bruit, bon… Mais aux Sorinières ? Les avions passent dans le
ciel ? N’est ce pas le but d’un avion de voler ? Je ne suis pas
ingénieur, et je peux me tromper, mais il me semble qu’il existe le train, la voiture ou encore les cars pour le
transport terrestre.
Il y aurait bien d’autres choses à
dire sur cette sortie dominicale, mais le temps me manque.
En résumé, on peut dire que Patou (je mets une
majusss… je l’ai déjà dit !) ne sais pas s’orienter mais a une montre dans
le cerveau. Le bilan reste positif puisque nous sommes partis à 5 et qu’il n’y
a pas eu de perte humaine (pas de chute à la vitesse ou on allait s’aurait pu,
pas de noyé, etc…). Pas de casse non plus. Pas ou peu de pluie (faut dire qu’on
a tellement fait demi-tour à chaque fois que Patou voyait un nuage). Dernier
élément perturbant, Jérôme (avec une majuscule pour les même raisons que notre
sherpas ) nous a habitué sur une sortie de 40 km à : 253 virages à gauche
contre 2 à droite (ce n’est qu’une moyenne effectuée sur un sondage de 4 mois)
alors qu’avec Patou ça été 542 virages à droite contre 10,72 à gauche (on a
beaucoup tourné). Pour un retour on aurait pu s’attendre à un travail plus
soigné. Toutefois, la Dream Team , dans sa grande mansuétude, accepte de
retourner avec Patou car elle aime à penser qu’il va s’améliorer à son contact
(le Père Noël et la petite souris existe, je les ai vu….).